10 stratégies pour motiver les élèves à apprendre
Il paraît essentiel de comprendre ce qu’est la motivation avant de savoir comment il est possible de motiver les élèves à apprendre.
Qu’est-ce que la motivation ?
La motivation/ détermination : regroupe les compétences émotionnelles permettant d’atteindre nos buts, notamment l’engagement face à soi-même, à son travail, aux objectifs d’un groupe etc.
C’est aussi la capacité à faire preuve d’initiative, à être prêt à saisir les opportunités ou encore l’aptitude à l’optimisme et à la persévérance : ici on parlera de « détermination » : le fait d’aller au bout de ses objectifs malgré les obstacles et/ou les échecs.
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La motivation permet la performance dans l’apprentissage quand nous souhaitons évaluer notre apprentissage et augmenter de niveau.
Il y a deux sens à l’apprentissage : le but de performance et le but de maîtrise. Le but de maîtrise est le plus motivant car les efforts sont tournés vers le dépassement de soi, un progrès continu, lui-même source de motivation intérieure et favorise les demandes d’aide, la gratification suite à l’effort.
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Selon Jean François Michel, un profil d’apprentissage = 1 profil d’identité + 1 profil de compréhension + 1 profil de motivation.
Profil de motivation issu du tableau des 7 profils d’apprentissage de Jean François Michel[1] et dans le livre de Valérie Dauchez[2]
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Les croyances en notre capacité à réussir jouent un rôle prépondérant sur notre capacité à apprendre, notre engagement et nos performances[3].L’efficacité personnelle perçue serait une variable majeure de la qualité et de la profondeur des apprentissages : plus grand est le sentiment d’efficacité personnelle, plus élevés seront les objectifs et l’engagement dans leur poursuite. Ce sentiment influence la motivation, les aspirations, les choix, la quantité d’efforts, la persistance face aux obstacles et aux échecs, la vulnérabilité au stress et à la dépression, la résistance à l’adversité.
Comment alors motiver un élève pour augmenter son niveau et améliorer son apprentissage scolaire ?
STRATEGIES[4] :
1- Leur donner une vision claire de l’objectif.
Plus l’objectif est clair et plus les apprenants comprennent ce qu’ils doivent apprendre et restent motivés.
2- Leur montrer qu’ils sont capables de réaliser la tâche demandée.
Ils vont se lancer plus facilement dans l’activité, vont persévérer et ne pas craindre la difficulté.
Pour cela, il faut qu’ils soient capables de découper leur objectif principal en plusieurs objectifs avec pour chaque étape des récompenses stimulantes à la clé. En effet, le cerveau de l’homme est organisé pour fournir des « récompenses biologiques », en particulier sous forme de dopamine. Ainsi, se récompenser à chaque étape réussie permet de ressentir du plaisir et de rester dans cette dynamique d’apprentissage motivé et motivant.
3- Leur faire prendre conscience que les erreurs et les échecs sont des obstacles leur permettant le dépassement de soi
En effet, souvent, l’élève n’est plus motivé car il ne comprend pas, il ne fait pas de lien avec ses connaissances, il reste bloqué sur ses erreurs et ne veut plus apprendre. L’enseignant doit surtout lui expliquer que l’erreur est indispensable à l’apprentissage et qu’elle ne mérite aucune sanction. En effet, le fait de se tromper c’est ce qui déclenche le processus d’apprentissage dans le cerveau[5].
Le retour d’information, l’erreur ou l’incertitude sont nécessaires à l’apprentissage : « c’est en constatant qu’il ne sait pas que le cerveau peut apprendre » et que l’apprenant peut dépasser ses représentations (ses connaissances préexistantes) pour pouvoir mémoriser de nouveaux contenus.
4- Faire des pauses
Le cerveau ne peut rester concentré plus de 20 minutes. Il est donc essentiel pour les apprenants de faire des pauses. Il est également important pour le cerveau de l’hydrater, de bouger un peu pour se redynamiser et mettre en action les 4 parties du cerveau qui rentrent en compte dans l’apprentissage.
5- Changer de tâches pour éviter la monotonie
Une activité risque de devenir démotivante si elle exige de tous les élèves qu’ils accomplissent les mêmes tâches, au même moment et de la même façon. Le cerveau sera plus attentif si l’élève change d’activité au bout d’une heure pauses incluses.
6- Il faut éviter les émotions négatives.
Les émotions négatives provoquent des ruminations mentales qui inhibent la motivation de l’enfant. Ces émotions apparaissent quand les besoins de compétence, d’autonomie et d’appartenance ne sont pas satisfaits et qu’ils se sentent frustrés.
7- Ils ont besoin de ressentir des émotions positives.
En satisfaisant ces trois besoins, les élèves ressentent des émotions positives (ou agréables) qui jouent un rôle déterminant dans les jugements et les performances. Ils peuvent pratiquer la méditation ou la cohérence cardiaque qui permettent le retour au calme psychologique favorisant l’accès aux ressources cognitives.
8– Les élèves sont motivés si l’environnement leur semble propice à l’apprentissage.
Le climat doit être serein, sans enjeu, ni compétition.
Il est préférable d’évoquer les points forts des élèves et non leurs faiblesses pour justifier un apprentissage.
De plus, la motivation ne peut naître que dans une relation bienveillante entre l’enseignant/le parent et l’enfant.
9- Leur donner l’opportunité de se responsabiliser en faisant des choix.
La possibilité de faire des choix favorise la perception que l’élève a de sa capacité à contrôler ses apprentissages et stimule sa persévérance à continuer l’apprentissage en cours.
10- Jouer, c’est aussi apprendre
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